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« Elysium », la dernière production en date (publiée chez Ear Music), ne me fera pas mentir.

C’est du Stratov a rius pur et dir, qui prouve que, malgré tout ce qu’on pouvait penser, le leader-compositeur-dictateur, l’atrabilaire Timo  Tolkki, n’était pas indispensable, et que le collectif venu du froid peut survivre sans lui.

 

Le disque comporte les missiles indispensables que sont « Under flaming skies » (mon titre préféré ou « Event horizon », ses voix de système de secours et son solo de clavecin. Mais aussi des morceaux moins rapides, comme « Darkest hours » bien soutenu par les claviers, « The game never ends », une compo de Johansson pas exceptionnelle, ou « Infernal maze », qui démarre un peu mollement, avant de s’alourdir et d’accélérer le rythme. « Move the mountain » se la joue acoustique et permet de se reposer un peu les oreilles. Pas grand-chose à dire de « Fairness justified » et « Lifetime in a moment », agréables, sans plus.

 

Et puis, il y a le cas « Elyseum », le morceau, 18 minutes au compteur. Une distance sur laquelle le groupe ne s’était jamais lancée, qui lui a manifestement demandé beaucoup de travail, et qu’il jouera peut-être un jour sur scène. La chanson, évidemment bien emphatique,  se découpe en trois actes où alternent passages acoustiques, voire planants, mi-tempos et cavalcades où guitares et claviers prennent le pouvoir. Le genre de morceau pas évident à apprécier la première fois, mais qui aurait tendance à se bonifier au fur et à mesure des écoutes.

Alors, un bon disque ? Sans doute. Stratovarius ne refera sans doute jamais « Visions », ni même « Destiny » mais, en 2011, il continue à prendre des risques et ça, il faut le souligner.

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