J’inogure mon blog avec un coup de coeur que j’ai eu pour un groupe français de Marseille nommé Dagoba et que j’apprécie particulièrement. La France commence pointe son nez dans le Metal et commence à avoir des pointures tel que Gojira, Dagoba etc.
Je vais pour parler de leur dernier Opus « Poseidon » que j’ai écouté. Mettons tout d’abord le décor, Dagoba à changé de quartier général, et également de producteur pour ce dernier album. Ils ont quitté Season of the mist dont le contrat n’a pas été renouvelé, placé désormais à XIII Bis records.
A cheval entre l’énormité de son de MESHUGGAH et les variations de l’école nordique de Göteborg, DAGOB A se crée un chemin entre la brutalité totale et le sadisme musical. Avec toutefois quelques nuances qu’il convient d e pointer du doigt. « Degree Zero » se la joue « refrain à la Killswitch Engage », avec un chant clair mais un tantinet râpeux, tandis que « Black Smokers (752° Farenheit) ».
La fin de l’album est en roue libre, avec un navire qui erre contre vents et marées, déployant ses armes les plus performantes, avec toutefois un petit plus pour « Waves Of Doom », le genre de manifestation naturelle que l’on a pas vraiment envie de croiser. Surpuissante de bout en bout, avec un Franky qui envoie tout valser sur son passage, double grosse caisse hyperactive aidant, c’est l’hallali des sirènes vierges qui en perdent leur pucelage.
Alors oui, puissant, c’est indéniable. Mais trop constant dans l’agression. C’est là que le bât blesse. Une fois de plus, la production, si elle est fantastique, a tendance à uniformiser un album qui n’en demandait pas tant. Si vous ajoutez à cela un chant détonnant mais fort linéaire et une batterie triggée à la limite du supportable, on se dit que finalement, 43 minutes, c’est bien assez. Et cette durée réduite permet au groupe de rester dans la zone de non lassitude.
Alors oui, Poseidon est bon, très même. Il rivalise sans peine avec des sorties internationales dont l’étranger se gargarise.
Si vous êtes fans de DAGOBA, vous savez ce qui vous reste à faire….
Si vous ne l’êtes pas, il est temps de découvrir Poseidon.
Je les ai vus en concert au printemps de bourges, c’était sympas.