Aujourd’hui je vais vous parler d’un groupe qu’on ne présente plus, Pink Floyd.
A mon humble avis The Dark Side Of The Moon a consacré Pink Floyd, et son succès fut tel que le no uvel albu m du groupe, sorti en 1975, Wish You Were Here, était attendu au tournant. Avec sa pochette en affinité avec les quatre éléments, Wish You Were Here est un album triste et planant, voire paranoïaque et sombre, un disque abordant l’absence, et plus ou moins dédié au diamant fou du groupe, Syd Barrett. Le diamant fou qui brille dans « Shine On, You Crazy Diamond », magnifique pièce musicale en 9 sous-parties et en deux parties principales, qui ouvrent et clôturent l’album, c’est lui.
« Wish You Were Here » est vraiment l’album permettant à Pink Floyd de rendre hommage à Barrett. La pochette, déjà, le montre bien, deux hommes qui se serrent la main, dont l’un est en flammes (serait-ce une allusion à Syd, ayant cramé s a vie ?). Au dos, un bidouillage d’une peinture de Magritte, un homme sans visage. Serait-ce Syd aussi, qui n’est plus rien, à cause des drogues ? Le titre de l’album, J’aurais aimé que tu sois là. Mais c’est surtout au niveau de la musique que l’hommage se fait ressentir. « Shine On, You Crazy Diamond, Part 2 » s’achève, à 12,12 minutes (donc, vraiment à la fin), par un court hommage de Richard Wright à Barrett, via des notes très proches de celles du classique « See Emily Play ». De même, le final fait très solennel, une sorte de marche funèbre en hommage au génie foudroyé, talent gâché, de Syd. « You reached for the secrets too soon, you cry to the moon… »
L’album est techniquement irréprochable, les musiciens, notamment Gilmour et Wright, n’auront quasiment jamais aussi bien joué. Aucune mauvaise chanson ici, même si on pourra en effet considérer, à la rigueur, « Shine On, You Crazy Diamond, Part 2 » comme inférieure à la première partie (qui démarre par un long magma sonore hypnotique et funèbre avant de s’envoler avec les premières paroles, en son centre). Mais c’est vraiment pour chercher la petite bête. On notera une rareté chez le Floyd, « Have A Cigar », chanson énergique sur le succès galopant du groupe, chanson rarissime car interprétée par un musicien étranger au groupe, le chanteur folk anglais Roy Harper. Excellent titre.
« Wish You Were Here » est une complainte magnifique, sans doute l’une des plus belles ballades du Floyd. Je la préfère dans sa version studio plutôt qu’en live, soit dit en passant. Et « Welcome To The Machine », chanson qui terrorise un peu à cause de son ambiance glauque et, surtout, de la voix, inquiétante, inhumaine de David Gilmour.
Musicalement parlant, mais pour moi, quand je l’écoute, je retombe dans mon adolescence, allongé en bord de mer en juillet, avec un walkman sur les oreilles et l’album en boucle… Bizarre n’est ce pas écouter un album froid en pleine période de chaleur.
Toujours est-il que, vous l’avez surement compris, cet album est important pour moi, et même un de mes cinq préférés du groupe. Un vrai sommet superbement bien enregistré, un disque froid et mélancolique, mais aussi plein d’espoir, car il montre que le Floyd ne se laisse pas entraîner par le succès de l’album précédent et continue d’innover.
The greatest band ever! “Wish you were here” is on of my all time favorites. I can listen to this song forever. This song makes me smile even if I’m sad! I wish I was born in the 60s!