Un après midi de mars sur skype….7-Horns-7-Eyes-Throes-of-Absolution-e1334802749179.jpg

 

@Maxcontreattak : Tu écoutes quoi en ce moment ? 

@ChkFares : Je suis tombé sur un groupe qui fait du bon son les 7 Horns 7 eyes, j’ai partagé un lien sur Facebook.

@Maxcontreattak : Je vais voir ça de plus près… 

Quelques jours plus tard…

Il n’en fallait pas plus pour qu’un fan lambda de metal que je suis vous ponde un énième article. Mais malgré les cadences infernales qui sont imposées au pauvre fan de metal que je suis, une écoute attentive de l’album s’impose ! 7 Horns 7 Eyes est clairement  rattaché à la scène death progressive mélancolique.

Le bal s’ouvre avec « Divine Amnesty » qui  valide cette étiquette progressive de la plus belle des manières ! Après une intro atmosphérique, le combo articulé autour de l’épine dorsale des frères Smith et de son chanteur JJ Polachek, nous emmène  dans une plongée dans les eaux sombres et mélancoliques du death progressif popularisé par Opeth. Une comparaison qui est valable aussi pour ses aspects musicaux au fil d’une ambiance lourde entretenue par des riffs pachydermiques envoûtants qu’au titre des growls caverneux de JJ Polachek dont la performance surpuissante  finit par totalement écraser une ambiance pesante.

7 Horns 7 Eyes ne verse pas dans la pâle copie d’Opeth et propose sa propre déclinaison du death progressif un poil modernisé pour l’occasion. Preuve en est « Phumis: The Falsehood of Affliction » qui, dans un style plus technique, accélère le rythme notamment au travers de soli ébouriffants qui affolent les compteurs ! Toujours dans l’optique de créer des atmosphères lourdes et variées (et de justifier sa présence dans le catalogue Basick Records ?), 7 Horns 7 Eyes décline « Cycle of Self » sur le mode d’un riff syncopé aux accents « djenty ».

Pour autant, l’équilibre précaire clair/ obscur n’est à aucun moment rompu. Mieux, cette alternance de rythmes est l’une des forces de « Throes of Absolution » qui atteint son apogée sur le magnifique« A Finite Grasp of Infinite Disillusion ». Et histoire d’enfoncer le clou, « Throes of Absolution » se clôt magistralement sur l’instrumental atmosphérique « Regeneration » qui outre son aspect totalement envoûtant, se signale par la présence de Jeff Lomis (Nevermore).

A une époque où la bande à Mikael Åkerfeldt semble avoir laissée en route son agressivité, 7 Horns 7 Eyes a clairement une place au soleil à se faire ! Il faut juste que les américains originaires de Seattle de confirmer l’essai « Throes of Absolution » pour devenir le fer de lance d’une scène qui se cherche un nouveau leader !

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