Black Sabbath est enfin de retour pour leur 13ème album studio. Oui, oui avec Ozzy Osbourne, le chanteur emblématique du groupe, auteur de « Paranoid » et d’autres classiques du groupe. Qu’on a du remplacer par Dio un moment.
Je commence cette chronique par le titre « End Of The Beginning », qui ouvre le bal. Son triton satanique lent, sombre, typique du morceau « Black Sabbath », que la grande quête catholique a banni dans l’histoire de la musique occidentale, Black Sabbath nous montre qu’il n’a rien perdu avec plus de 40 ans de carrière.
Une nouvelle provocation est lancée, avec « God is Dead ». A tous les niveaux, ce titre va contribuer à prétendre que si le Dieu du rock est mort, Black Sabbath peut prétendre au trône. Mélodiquement, c’est l’un des titres les plus intéressants que le groupe ait pu produire ! Qu’il soit choisit pour single ne m’étonne pas.
« Loner », avec son riff saccadé qui ressemble beaucoup au titre « NIB » reprend une composition basé sur un bon riff. Dynamique certes, mais on ne peut pas prétendre qu’il soit original.
« Zeitgeist », plus lent, plus retenu nous rappelle que, durant la carrière de Black Sabbath avec Ozzy Osburne pendant les années 70, le groupe s’est autorisé à faire quelques tentatives afin de sortir de l’image de métaleux sataniques. Avec une sensibilité qui se dégage de ce titre, on arrive à comprendre que son inspiration est bien le titre « Planet Caravan ».
L’utilisation du « Oh Yeah » pareil à celui de « NIB » dans « Age of Reason » est l’indice qui nous fait bien comprendre que Black Sabbath reprend tous les ingrédients de leur succès, en allant dans le sens de ce que le public attend de lui. Presque chaque titre évoque un titre du passé. Le groupe n’a plus envie de prendre des risques. Le groupe a fait ressortir ses quarante ans d’expériences, où les riffs bien lourds sont toujours adulés par les fans sur scène. Black Sabbath a bien profité de la presque reformation de son groupe et de sa sonorité légendaire.
Je vais me pencher sur les bonus tracks. « Methademic » n’est pas un chef d’oeuvre, il ne retient pas l’attention. « Peace Of Mind » sonne plus un metal lent, mélodiquement comme musicalement, c’est un titre sympa sans plus. « Pariah » est un bon finish, même si on peut survivre sans l’avoir écouter. Comme quoi les bonus tracks sont pas forcément la cerise sur le gâteau.
Pour finir, il faut admettre que le trio (désolé si j’évince le batteur) a su régénérer une force qui était absente des derniers albums. Qui globalement, n’avaient pas beaucoup accroché les fans depuis quelques années. Cet opus contient des mélodies, des riffs et… ce quelque chose de Black Sabbath que l’on aime tous ! C’est un « Putain d’album rock » pour le dire à la manière d’Ozzy !